Prêts à découvrir la Roumanie autrement ? Pendant 15 jours, nous avons sillonné le pays en voiture, entre villages médiévaux, paysages grandioses et cuisine locale. Dans cet article, on vous partage notre itinéraire détaillé, nos étapes coups de cœur, des conseils pratiques, les bons plans pour se déplacer, visiter, loger et partir au bon moment. Suivez-nous !
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Si vous cherchez un voyage varié, accessible et dépaysant, ce road trip en Roumanie de 15 jours est une excellente option. Il convient aussi bien aux familles, aux amateurs de nature qu’aux passionnés d’histoire ou de culture locale. Nous avons adoré la diversité des paysages : des villages figés dans le temps, des routes de montagne spectaculaires comme la Transfăgărașan, des rencontres avec des ours (véridique !), sans oublier les châteaux dignes des contes de notre enfance.
Voyager en Roumanie est simple : les routes principales sont bonnes, la signalisation est correcte et la voiture de location reste le meilleur moyen pour explorer le pays à votre rythme. Côté budget, c’est clairement plus abordable que l’Italie ou l’Autriche, même si les prix ont un peu augmenté ces dernières années.
Et ne passez pas à côté des spécialités locales : les plats roumains sont copieux, savoureux et souvent à prix très doux. Bref, un itinéraire parfait pour découvrir la Roumanie autrement, entre grandes villes, villages médiévaux et trésors naturels.
Voici les points forts de ce road trip en Roumanie de 15 jours :
Voici le détail de notre road trip en Roumanie de 15 jours, un parcours pensé pour profiter pleinement des lieux sans courir. C’est un itinéraire bien rythmé, parfait pour découvrir la diversité du pays : entre nature brute, patrimoine historique et villages authentiques. On vous partage nos étapes, avec la durée et quelques impressions utiles.
Nous avons commencé notre voyage en Roumanie par deux jours à Bucarest, une ville surprenante, entre héritage communiste, quartiers historiques et modernité parfois déconcertante. Si vous avez des a priori sur la capitale, laissez-les de côté : elle mérite clairement une étape, surtout en début de séjour pour s’acclimater au pays.
Dès l’arrivée, l’organisation à l’aéroport peut être un peu déroutante (les bureaux de voiture de location sont mal indiqués), mais tout se passe bien une fois en route. Nous avons posé nos valises à l’Hemingway Résidence, pratique avec parking et bien situé. Le soir, on s’est régalés dans l’un des meilleurs restos testés du séjour : Hanu’ lui Manuc, dans le vieux centre. Service traditionnel, plats roumains savoureux (zacusca, vinete, icre, schnitzel, mititei)… une vraie introduction à la cuisine locale.
Le lendemain, malgré une chaleur écrasante, nous avons arpenté la vieille ville, visité la magnifique église Stavropoleos, flâné dans la librairie Carturesti Carusel, puis découvert le musée du communisme, très pédagogique, et le musée du Petit Paris, moins connu mais intéressant pour comprendre l’esthétique roumaine d’avant l’ère Ceaușescu. En plein après-midi, avec plus de 40°C, nous avons trouvé refuge au centre commercial Afi Palace Cotroceni. Une super option pour les familles : climatisation, restos et même patinoire intérieure (testée et validée avec Anna !).
Le dernier matin, nous avions réservé la visite du Palais du Parlement : un bâtiment impressionnant par sa taille et son style, clairement un immanquable. C’est le deuxième plus grand bâtiment administratif au monde, après le Pentagone. Avant de quitter la ville, nous avons aussi visité l’Athénée roumain, un bijou architectural, puis la place de la Révolution, marquée par l’histoire récente du pays.
Franchement, Bucarest est une belle surprise. Elle mêle mémoire, culture et urbanisme moderne. On vous recommande d’y passer au moins deux nuits pour en profiter sans stress, surtout en été où la météo peut être extrême.
Après Bucarest, nous avons pris la route vers Sinaia, à environ deux heures de trajet. Cette ville nichée dans les montagnes des Carpates a été l’une des étapes les plus mémorables de notre road trip en Roumanie de 15 jours, à la fois pour la richesse de son patrimoine royal... et pour sa météo totalement imprévisible.
Nous avons logé 2 nuits à l’hôtel Riviera, bien situé quelques minutes en voiture des châteaux. L’accueil était simple mais efficace, avec un grand parking et un excellent restaurant proposant des spécialités roumaines. On vous recommande chaudement les sarmale, la ciorbă de burtă, les mici... et surtout le papanasi, une vraie claque sucrée.
Le monastère de Sinaia est une belle visite gratuite, idéale pour une balade paisible avant de partir à pied vers la forêt royale. En marchant un peu, nous avons pu accéder à un point de vue splendide sur le château de Peleș, sans la foule.
Le lendemain, direction la visite du château de Peleș, que nous avions réservée à l’avance (fortement recommandé). Le lieu est à la hauteur de sa réputation : une architecture néo-Renaissance, des décors intérieurs fastueux et un cadre naturel incroyable. L’après-midi, nous avions aussi prévu le petit château Pelișor, situé juste à côté. Mais une tempête d'une rare violence nous a cloués sur place : arbres déracinés, coupure de courant, routes bloquées… Heureusement, nous étions à l’abri dans un restaurant, et notre voiture n’a pas été endommagée. La visite a pu se faire, mais nous avons ensuite préféré rester à l’hôtel pour le reste de la journée.
Le dernier matin, nous avions prévu une randonnée vers Casa de Piatra, mais les dégâts causés par la tempête rendaient la route impraticable. On a donc repris la route vers Brașov, non sans faire une pause au château de Cantacuzino à Bușteni, décor de la série "Mercredi" – sympa, mais pas indispensable selon nous.
Troisième grande étape de notre road trip en Roumanie de 15 jours, Brașov nous a accueillis pendant 3 nuits au Long Street Hotel, avec un programme dense et très varié. C’est une ville à taille humaine, parfaite pour rayonner dans la région tout en profitant d’une base agréable.
Dès notre arrivée, nous avons exploré la vieille ville, ses ruelles pavées, la place du Conseil, la rue étroite de Sforii et bien sûr l’imposante église Noire, que nous avons pu visiter (l’entrée est payante). L’intérieur est sobre mais impressionnant, avec son orgue monumental et son ambiance presque solennelle. Malgré le ciel gris, l’atmosphère du centre nous a tout de suite séduits. Pour déjeuner, Al Centro fut un bon choix : italien simple, bien situé et abordable.
Le lendemain, départ matinal pour le célèbre château de Bran, souvent associé à Dracula. Oui, c’est touristique, mais ça reste un passage incontournable. On vous recommande d’arriver dès l’ouverture pour éviter les files. Parking facile à proximité (4 € pour 2h30). En repartant, on a fait une belle découverte : un festival équestre local à Râșnov, avec concours de chevaux, stands de spécialités (mici, maïs chaud, kurtos kalacs) et petit parc d’attractions Magic. Ambiance festive, idéale en famille... jusqu’à l’arrivée d’un déluge monumental.
Le jour suivant, on a visité la citadelle de Râșnov, actuellement en rénovation (l’intérieur ne se visite pas, mais la cour extérieure reste accessible). Puis cap sur le Dino Parc, un incontournable avec des enfants : dinosaures grandeur nature, parcours ludiques et petit musée. L’accès peut se faire à pied ou en petit train.
De retour à Brașov, on a grimpé jusqu’à la tour blanche pour une vue panoramique sur la ville, très belle en fin de journée. Dernier arrêt détente au Juno Wine Garden, une adresse conviviale avec une belle carte à prix doux. Pour le dîner, nous avons testé Old Jack Burger House : pas mauvais, mais pas un coup de cœur non plus.
C’est l’une des étapes les plus marquantes de notre road trip en Roumanie de 15 jours. Après notre séjour à Brașov, nous avons pris la célèbre Transfăgărașan, cette route spectaculaire qui serpente à travers les Carpates jusqu’au lac Bâlea, à plus de 2 000 m d’altitude. Entre tunnels, cascades et virages serrés, le trajet est aussi impressionnant que magnifique.
Sur la route, nous avons eu une rencontre inattendue : un ours brun en bord de route. Pas de panique, mais quelques règles à respecter : ne pas sortir de la voiture, ne jamais nourrir l’animal, et rouler calmement. C’était un moment fort du voyage, mais il faut garder à l’esprit la présence réelle de la faune sauvage dans cette région.
Nous avons logé une nuit à l’hôtel Cabana Lac Bâlea, situé juste en face du lac. L’accueil a été correct, le repas du soir copieux, et le cadre unique, même si le prix est un peu plus élevé qu’ailleurs (environ 700 lei pour nous trois).
Dès notre arrivée, nous avons chaussé les baskets pour partir en randonnée vers le lac Capra, via le col de Șaua Caprei. Ce jour-là, maman est restée se reposer à l’hôtel – enceinte, elle avait bien mérité une pause. C’est donc avec Anna, notre fille de 6 ans, que nous avons relevé le défi.
Le sentier est bien tracé et les vues sur les montagnes et la Transfăgărășan sont spectaculaires. Mais attention, ça grimpe fort : la montée reste éprouvante pour un enfant, surtout en altitude. Anna est allée jusqu’au bout, avec courage et détermination – un vrai challenge qu’elle a relevé comme une grande, et qu’on n’est pas près d’oublier.
Il faut absolument prendre son temps, faire des pauses régulières et rester très vigilant sur les passages glissants ou rocailleux. Une petite glissade peut vite arriver, donc de bonnes chaussures, de l’eau et une veste coupe-vent sont indispensables.
Mais une fois là-haut, la récompense est immense : le lac Capra, niché dans un décor de haute montagne, a des airs de bout du monde. Et au retour, la fierté d’Anna d’avoir atteint son objectif valait toutes les courbatures du lendemain.
Le lendemain matin, avant de reprendre la route, nous sommes montés au belvédère sur la Transfăgărașan pour profiter de la vue sans la foule. À cette heure-là, l’endroit était quasi désert, ce qui rend l’expérience encore plus marquante.
Après les altitudes et les virages spectaculaires de la route Transfăgărașan, nous avons retrouvé un peu plus de calme urbain à Sibiu, une ville historique pleine de charme, parfaite pour souffler. Pendant 2 nuits, nous avons alterné entre balades culturelles, bons repas et temps plus calmes, ce qui était bienvenu après les étapes plus sportives du road trip.
Notre hébergement à la Casa Kempel, à 10 minutes à pied du centre, était idéal : propre, calme et avec parking sécurisé. On a commencé par flâner dans les rues du centre-ville, très bien conservé, avec ses ruelles pavées, ses passages voûtés et ses célèbres toits aux "yeux" caractéristiques. On a bu un café sur la place Aurarilor, visité la paroisse évangélique et grimpé en haut de sa tour pour admirer une vue impressionnante sur toute la ville.
Le lendemain, direction le musée ASTRA, un musée ethnographique en plein air, situé dans un vaste parc aux abords de la ville. C’est l’un des plus grands d’Europe, et il présente des dizaines d’habitations traditionnelles roumaines, avec moulins, granges, puits et outils anciens. On vous recommande vraiment cette visite, surtout si vous êtes avec des enfants : l’espace est vaste, ombragé, et très pédagogique.
En chemin, nous avons fait un stop au marché de Sibiu, parfait pour acheter quelques fruits frais. À midi, on a déniché une pépites locale : le restaurant Cabana Valea Aurie, à côté du musée ASTRA. Des plats traditionnels savoureux et copieux comme la ciorbă de fasole, les șnițel ou les mici, pour un excellent rapport qualité-prix.
L’après-midi a été marquée par un orage, ce qui nous a permis de lever un peu le pied et de récupérer à l’hébergement. Avant de partir, on a refait un tour rapide du centre pour un dernier café et une énorme brioche au chocolat.
Sibiu, c’est un parfait équilibre entre histoire, gastronomie et détente. Une étape incontournable pour découvrir la Roumanie autrement.
Après la visite de Sibiu, nous avons fait une pause imprévue mais mémorable à Alba Iulia, une ville fortifiée absolument magnifique. Le centre historique est superbement restauré, et on y ressent une vraie ambiance impériale. Les remparts, les statues, la cathédrale et les portes de la citadelle offrent un vrai bond dans le passé. En quelques heures seulement, nous avons eu un bel aperçu de cette ville encore trop peu connue des voyageurs.
Nous avons ensuite repris la route vers Turda, une étape placée sous le signe de la détente et des expériences originales. Dès notre arrivée, nous avons testé Băile Turda, une piscine d’eau salée réputée pour ses vertus thérapeutiques. Flotter dans cette eau très minéralisée est une sensation assez unique, surtout pour les enfants. L’eau y est d’un vert profond, ce qui peut surprendre – voire rebuter certains visiteurs à première vue. Mais pas d’inquiétude : cette couleur est tout à fait normale, elle est simplement liée à la concentration en sels minéraux et algues naturelles. On vous conseille d'y aller en fin de journée, quand la fréquentation est plus calme.
Nous avons ensuite rejoint l’hôtel Sunny Hill, situé à 30 minutes de la mine de sel. L’établissement est bien situé pour rayonner jusqu’à Cluj-Napoca, où nous avons passé la soirée. Et là, surprise culinaire : un vrai bon plan ! Nous avons dîné au Tokyo Japanese Restaurant, tenu par de véritables chefs japonais. Ramen savoureux, sushis frais, service rapide et prix raisonnables. Une pause asiatique rafraîchissante au cœur de la Transylvanie.
Le lendemain matin, après un bon petit-déjeuner, direction la fameuse mine de sel de Turda, l’un des lieux les plus impressionnants du pays. Cette ancienne exploitation a été transformée en attraction souterraine, avec lac salin, barques, grande roue, aires de jeux et même ping-pong sous terre. L’air y est naturellement pur et bénéfique pour les voies respiratoires. On vous recommande de prévoir au moins deux heures pour explorer le site sans se presser.
C’est une étape parfaite pour faire une pause, découvrir une autre facette de la Roumanie, et reprendre des forces avant d’enchaîner avec la suite du roadtrip en Roumanie.
Après la modernité de Cluj, nous avons pris le temps de ralentir à Sighișoara, l’une des plus belles villes médiévales de Roumanie. Nous avons logé 2 nuits au DoubleTree by Hilton, très bien situé, mais dont le rapport qualité-prix nous a déçus – heureusement, la piscine, le spa et la localisation ont compensé.
Dès notre arrivée, nous avons été conquis par la citadelle, ses ruelles pavées, ses maisons colorées et son ambiance paisible. Nous avons visité la maison de Vlad l’Empaleur, alias Dracula, puis grimpé au sommet de la tour de l’horloge pour une superbe vue panoramique. La visite est à faire, tout comme les autres tours fortifiées qui encerclent la vieille ville.
L’un des moments les plus marquants a été la montée de l’escalier couvert, une structure en bois datant du XVIIe siècle, qui mène à l’église de la colline et au cimetière saxon. Ce lieu, chargé d’histoire, nous a particulièrement touchés, surtout sous la pluie. Certaines tombes datent du début du XIXe siècle, et l’ambiance y est très particulière.
Côté restauration, nous avons testé le restaurant de l’hôtel (correct mais pas très authentique), puis un restaurant roumain traditionnel à 15 km, le Hanul Dealul Nadesului. Une vraie pépite : des plats maison copieux, des spécialités locales excellentes (mici, goulasch, vinete...) et des prix imbattables.
En résumé, Sighișoara a été l’une de nos étapes coup de cœur. Si vous cherchez une ambiance médiévale authentique, des lieux chargés d’histoire et un bon équilibre entre visites, détente et gastronomie, cette ville est un arrêt essentiel sur un road trip en Roumanie.
Pour conclure ce road trip en Roumanie de 15 jours, nous avons pris le temps de faire une pause à Viscri, un village traditionnel classé à l’UNESCO, niché au cœur de la Transylvanie. L’ambiance y est radicalement différente des grandes villes : ici, le temps semble suspendu, les chemins sont encore en terre, et les maisons saxonnes colorées nous plongent dans un autre siècle.
Nous avons visité la maison du roi Charles, restée dans son jus et pleine de charme. La visite est rapide mais intéressante, surtout pour comprendre pourquoi le roi d’Angleterre est tombé amoureux de cette région encore préservée du tourisme de masse. C’est une étape qu’on recommande vivement pour ressentir une Roumanie rurale et authentique.
Ensuite, nous avons pris la route pour Bucarest, une longue descente d’environ 5 heures. Pour notre dernière nuit, nous avons choisi de retourner à l’Hemingway Residence, le même hôtel qu’à l’aller. Son emplacement central et son parking pratique en font une bonne base pour explorer une dernière fois la ville sans stress.
Le soir, on a bouclé le séjour avec un dîner au Caru’ cu Bere, restaurant emblématique de Bucarest. Cadre superbe, cuisine correcte (même si moins marquante que d’autres restos testés dans le pays) et ambiance animée. C’est clairement une adresse touristique, mais parfaite pour clore le voyage avec un brin de folklore.
Si vous préparez un road trip en Roumanie, voici ce qu’on aurait aimé savoir avant de partir. Ce pays est facile à explorer, mais certaines astuces peuvent vous faire gagner du temps et éviter quelques galères. Voici nos conseils concrets pour que votre voyage en Roumanie soit une réussite :
On vous recommande aussi de prévoir des étapes de repos (comme à Sighișoara ou autour du lac Bâlea), surtout si vous voyagez avec des enfants. Ce circuit de 2 semaines est dense mais équilibré, et avec quelques ajustements logistiques, il devient un voyage vraiment mémorable.
Pour ce road trip en Roumanie de 15 jours, nous avons pris un vol direct avec Wizz Air depuis Mulhouse-Bâle jusqu’à Bucarest. C’est une option économique et pratique si vous partez de l’est de la France. Le vol était ponctuel et le service à bord tout à fait correct pour une low cost.
Côté transport, nous avons loué une voiture via DiscoverCars, chez Sixt, pour un total d’environ 350 euros pour 2 semaines, avec un kilométrage autorisé de 3 500 km. Un tarif raisonnable pour la saison, surtout au vu de l’autonomie qu’elle nous a offerte. La voiture était récente, propre, climatisée, et parfaitement adaptée à un long périple.
À votre arrivée à l’aéroport de Bucarest, ne restez pas à attendre dehors à côté du panneau “rent a car” comme nous l’avons fait au début. Il faut monter à l’étage (niveau départs) pour accéder aux bureaux des agences de location. Une fois les papiers complétés, une navette privée vous emmène en quelques minutes à l’agence Sixt située juste à côté de l’aéroport. C’est rapide, bien organisé, mais peu indiqué sur place.
La conduite en Roumanie est globalement fluide, mais soyez prudents dans les zones rurales ou en montagne : certaines routes sont étroites, les limitations parfois floues, et les dépassements un peu sportifs. On recommande vivement de télécharger Google Maps ou Waze en mode hors ligne, car la couverture réseau est irrégulière, notamment en Bucovine ou dans les Carpates.
Nos conseils pour bien vous déplacer :
Nous avons fait notre road trip en Roumanie de 15 jours en juillet, une période habituellement favorable pour découvrir le pays dans de bonnes conditions. C’est la saison idéale pour profiter des Carpates, des routes panoramiques ouvertes comme la Transfăgărașan, et pour enchaîner randos, visites culturelles et pauses baignade. Cela dit, nous n’avons pas eu de chance côté météo.
Hormis à Bucarest, où nous avons eu du beau temps, la majorité de notre passage dans les Carpates s’est déroulée sous la pluie. Nous avons même vécu une violente tempête à Sinaia, avec de gros orages et des pluies intenses qui ont compliqué un peu la logistique. Cela reste rare pour la saison, mais ça peut arriver. On vous recommande donc de prévoir un plan B en cas de météo capricieuse : musées, pauses détente ou reprogrammation de certaines randonnées.
Malgré cela, les températures restaient agréables, et l’ambiance brumeuse sur certains sites leur donnait presque un côté mystique, notamment à Sighișoara. Le principal, c’est d’avoir un bon équipement : veste imperméable, chaussures adaptées et flexibilité dans l’organisation.
Si vous voulez éviter la foule tout en maximisant vos chances de beau temps, on vous recommande aussi les mois de juin ou septembre. Les prix sont souvent un peu plus doux, et il y a moins de monde sur les spots très fréquentés comme le château de Bran ou les gorges de Bicaz.
Nos conseils selon la météo :
Pour un road trip en Roumanie de 15 jours à deux adultes et un enfant de 6 ans, comptez environ 3000 / 3 500 € tout compris. C’est un budget qui inclut absolument tout : vols, location de voiture, essence, hébergements, repas au restaurant, activités, quelques achats sur place et même un peu de shopping pour notre fille.
La location de voiture via DiscoverCars chez Sixt nous a coûté 353 € pour 15 jours, avec 3 500 km inclus, largement suffisants (nous avons roulé un peu moins de 2 000 km). L’essence nous est revenue à environ 200 €, ce qui reste raisonnable pour ce type de circuit.
Les hébergements, tous réservés à l’avance, nous ont coûté environ 1000 € pour 14 nuits, soit en moyenne 70 € par nuit, souvent avec petit-déjeuner inclus et parking gratuit. Nous avons alterné entre hôtels confortables, appartements pratiques et quelques adresses plus typiques.
Le reste du budget (environ 2 000 €) a été consacré aux déplacements (billets d'avions, taxi, bus), à la restauration, les activités, les souvenirs et les achats personnels. Nous avons mangé au restaurant au moins une fois par jour, souvent midi et soir. Les prix varient selon les villes : entre 25 et 70 € pour trois personnes, avec plat, boisson et parfois un dessert.
Le reste du budget a été absorbé par des petites dépenses du quotidien (snacks, cafés, péages, parkings, etc.), qui s’accumulent naturellement sur un voyage de deux semaines.
Ce road trip en Roumanie de 15 jours restera comme l’un de nos voyages les plus dépaysants et équilibrés en Europe. Entre les villes historiques comme Sibiu ou Sighișoara, les montagnes spectaculaires des Carpates, les routes mythiques comme la Transfăgărășan et les châteaux dignes de contes, chaque journée a été une vraie découverte, sans jamais tomber dans la routine.
Nous avons particulièrement apprécié la variété des paysages, le caractère encore authentique de certaines régions comme le Maramureș, mais aussi la facilité de voyager en autonomie grâce à la voiture de location. Malgré un itinéraire bien rempli, le rythme est resté confortable même avec un enfant de 6 ans : logements pratiques, trajets bien dosés, activités accessibles, et toujours cet accueil chaleureux des Roumains qui donne envie de revenir.
Mention spéciale pour la Transfăgărășan, le lac Bâlea et l’ascension vers le lac Capra, un vrai coup de cœur. Attention cependant : la couleur verte de l’eau, bien que naturelle à cause des algues et des sédiments, peut surprendre certains visiteurs. Rien d’anormal, mais ça peut dérouter au premier regard !
Si vous hésitez encore à partir en Roumanie, on vous recommande cette destination sans la moindre réserve. Elle reste préservée du tourisme de masse, abordable, sûre, et pleine de surprises à chaque détour. Il suffit simplement de préparer un minimum votre itinéraire, de rester flexible sur la météo, et surtout de prendre le temps de savourer chaque étape.
En bref, si vous cherchez un voyage varié, authentique et accessible, ce road trip en Roumanie pourrait bien être votre prochaine grande découverte.
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